Philippe Vigier : "Une semaine très riche et très intense"

L'Echo Républicain - Comment s'est passé ce premier déplacement officiel dans le Pacifique avec le chef de l'État, Emmanuel Macron ?

Philippe Vigier - Cela a été une semaine très riche, très intense, au cours de laquelle je me suis immédiatement retrouvé propulsé sur les enjeux de la Nouvelle-Calédonie, où comme chacun sait, il y a eu trois référendums.

Nous avons deux chemins à ouvrir. En premier lieu, le chemin des mémoires. Il ne faut pas oublier les événements qui se sont passés là-bas voilà plus de 30 ans. Des plaies se referment et ce travail de mémoire, il faut le faire en collaboration avec le peuple néo-calédonien dans la réconciliation. Quant au second chemin que l'on doit emprunter, il concerne l'avenir économique et institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, avec cette question : que fait-on ?

J'accompagnerai, dans ces projets, Gérald Darmanin qui a réalisé un travail formidable depuis plus d'une année. Autant sur le corps électoral que sur les évolutions institutionnelles. C'est un territoire qui a beaucoup d'autonomie mais qui mérite aussi beaucoup de soutien.

L'Echo Républicain - C'est un premier contact, ils vont vous attendre au tournant maintenant.

Philippe Vigier - C'est pourquoi Emmanuel Macron m'a demandé très fortement d'aller partout très vite (Philippe Vigier se rendra en Polynésie à la mi-août puis effectuera la rentrée scolaire en Guyane).

Soixante et onze mesures ont été préparées en co-construction avec les élus locaux par Jean-François Carenco, mon prédécesseur, au travers du CIOM (comité interministériel des outre-mer). La feuille de route est établie, à nous de dégager des priorités.

Une chose est sûre, je vais me mettre au service de tous ces territoires avec tout ce que j'ai pu apprendre, au fil des années, sur l'organisation et la méthode.

📰 Retrouvez l'entretien complet dans l'Echo Républicain