Olivier Falorni : "La convention citoyenne sur la fin de vie souhaite voir évoluer notre cadre légal"
Olivier Falorni, Député apparenté au Groupe Démocrate (MoDem et indépendants), a interrogé Elisabeth Borne, Première ministre, en séance de Questions au Gouvernement pour revenir sur les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie.
La Convention citoyenne sur la fin de vie voulue par le Président de la République a répondu dimanche à la question que vous lui avez posée le 9 décembre dernier, à travers 146 propositions.
Cette convention citoyenne a exprimé très clairement et très précisément sa volonté de voir évoluer notre cadre légal actuel.
Et je tiens ici à saluer le travail remarquable grâce à l'appui du Conseil économique, social et environnemental de ces 184 citoyens tirés au sort et représentatifs de la diversité de notre société. 184 citoyens de tous âges et de toutes conditions qui ont accepté de consacrer durant 27 journées, durant neuf sessions, de participer à une réflexion collective sur ce sujet majeur.
Ils ont affirmé avec force la nécessité de renforcer les soins palliatifs pour tous et partout sur le territoire, et ils ont exprimé une demande forte à une très large majorité, c'est à dire plus de 76%, que soit autorisée en France l'aide active à mourir sous certaines conditions, comme par exemple l'intégralité de la maladie, le pronostic vital engagé, les souffrances réfractaires et la volonté réitérée du malade, sans oublier la clause de conscience des soignants.
Alors, Madame la Première ministre, je souhaitais tout simplement vous demander quelles suites entendez-vous donner à ce message fort qui a été exprimé par cette très belle convention citoyenne ?