Philippe Michel-Kleisbauer s’engage en faveur de l’énergie nucléaire
La France croit fermement en l’avenir de la filière nucléaire. En 2022, elle représente 70% de la production électrique française. C’est un enjeu de souveraineté et d’avenir. Philippe Michel-Kleisbauer, député du Var, membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées et chef de la délégation des députés français à l'Assemblée de l'OTAN, est très investi sur ce sujet.
Une fierté française
Philippe-Michel Kleisbauer a eu, tout au long de son mandat de député, l’occasion de parfaire sa connaissance des armements français : les performances de très haute tenue des avions Rafale qui sont reconnues dans le monde entier. En ce début d'année 2022, l’Indonésie a signé un contrat d’achat de 42 avions Rafale. C’est le septième succès de l'avion de combat tricolore à l'exportation en 7 ans, après les commandes passées par l'Égypte, le Qatar, l'Inde, la Grèce, la Croatie et les Émirats arabes unis. Le Rafale représente 255 commandes dans le monde, dont 24 avions d'occasion récents, achetés par la Croatie et la Grèce.
Un autre atout valorisé par le député du Var : le sous-marin nucléaire Suffren qui est une « prouesse technologique qui épate les États-Unis.» Il est fier de ce que peut produire l’industrie d’armement française. A ce titre, il la défend et pousse pour un renforcement de la filière nucléaire.
Grandes ambitions pour les microcentrales nucléaires
Lors de la présentation du plan France 2030, qui doit permettre de développer la compétitivité industrielle française, le président de la République avait annoncé un investissement de 1 milliard d'euros dans l’énergie nucléaire. C’est à cette occasion qu’il avait mis en avant le rôle d’une technologie de rupture, peu connue du grand public : les small modular reactors ou SMR qui sont des petits réacteurs modulaires dont le potentiel semble important.
Philippe-Michel Kleisbauer s’est montré ravi de voir le président de la République relancer la construction de réacteurs nucléaires. Un symbole fort car, selon lui, « la France doit s’engager sans hésitation dans la compétition des SMR.»
Nos champions nationaux sont nombreux : Technicatome, Naval group ou encore le CEA. Leur savoir-faire a maintenu la dissuasion française à un très haut niveau depuis plus de 50 ans grâce à la propulsion nucléaire des sous-marins SNA et SNLE ainsi que du porte-avions Charles de Gaulle.
La filière nucléaire française a les capacités, grâce au programme Nuward, de devenir la plus forte en Europe et la plus compétitive au niveau international dans la production de SMR. Le programme Nuward (abréviation de « nuclear forward ») est un projet de petit réacteur nucléaire modulaire en développement par un consortium composé d’EDF, TechnicAtome, Naval Group et le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA).
L’objectif est de faire de ce type de réacteurs une solution de remplacement des centrales à charbon et à gaz, qui seront amenées à disparaître pour favoriser la transition climatique.
Les SMR au service du pouvoir d’achat
Philippe-Michel Kleisbauer le souligne : ils sont moins chers à construire, plus sûrs, intégrables au réseau nucléaire rapidement. De plus, ils représentent une alternative crédible, durable et décarbonée aux centrales à charbon ou à gaz. Leur petite taille les prédestine également à l'alimentation de sites isolés.
Par ailleurs, Philippe-Michel Kleisbeauer avance que l’utilisation des SMR va permettre d’agir sur le pouvoir d’achat des Français. En faisant le choix du nucléaire, une énergie non émettrice de CO2, la facture énergétique va, nécessairement, diminuer et donc, à terme, augmenter le pouvoir d’achat des Français.