Philippe Vigier : "Donner une perspective, une stratégie, des modalités !"
Philippe Vigier, Député d’Eure-et-Loir et Vice-Président du Mouvement Démocrate, était l’invité politique de Franceinfo ce vendredi pour évoquer le dialogue avec les syndicats et l'accès aux soins. Revoir son entretien.
Syndicats : "Parler aux syndicats après cette période des retraites très difficile"
Face à Daic Audouit, Philippe Vigier salue la démarche de la Première ministre et son intention de rencontrer les syndicats individuellement à Matignon : "Je trouve très bien qu’Elisabeth Borne prenne le temps de l’apaisement, de discuter de la fameuse feuille de route dont on parle."
Une méthode qui devra aborder avant tout le sujet du partage de la valeur, c'est-à-dire, comme le souligne le député d’Eure-et-Loir, "comment la feuille de paye augmente ?". Un projet de loi sera d’ailleurs présenté aux députés fin mai, qui transposera "l’accord historique interprofessionnel qui a été longuement débattu et qui va apporter une vraie réponse" rapporte Philippe Vigier qui confirme le soutien des députés du MoDem à ce texte.
Plus généralement, notre Vice-Président souhait que "le dialogue social doit être permanent dans le pays", notamment pour traiter tous les sujets restés en suspens :
Un exemple, le sujet de la pénibilité, il faut repartir à zéro, comment va-t-on faire ? Le sujet des métiers les plus tendus, sur lesquels on a des difficultés majeures de recrutement, comment fait-on ? La réforme de la formation professionnelle, comment fait-on ?
Santé : "On est capables de se retrouver sur des sujets majeurs comme l’accès au soin"
Membre d’un groupe transpartisan d’une quarantaine de députés, Philippe Vigier et ses collègues ont présenté leur proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux centrée sur "la nécessité, face à l’urgence, d’une régulation de l’installation des médecins".
Il rappelle l’objectif de leurs propositions :
Faire en sorte que la permanence des soins permette à chaque Français d’avoir un médecin traitant, ce qui n’est pas le cas pour 5 millions d’entre eux.
Une composition constructive que souligne le député d’Eure-et-Loir : "Vous voyez qu’on est capables de se retrouver sur des sujets majeurs comme celui de l’accès au soin".