"Je comprends l'émotion des policiers. Certains remettent en cause l'institution policière, se servant d'actes individuels répréhensibles qui ne la résument pas"
Marc Fesneau, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, était l'invité de la matinale de Sud Radio ce vendredi 12 juin. Retrouvez ci-dessous la retranscription de son interview.
PATRICK ROGER
Bonjour Marc FESNEAU.
MARC FESNEAU
Bonjour.
PATRICK ROGER
Des policiers qui jettent leurs menottes, comment rétablir la confiance avec les policiers ?
MARC FESNEAU
Je crois que le dialogue est noué avec les policiers et les forces de l’ordre. On est dans un moment particulier, parce que moi je comprends l’émotion des policiers, il y a un certain nombre de gens qui remettent en cause, au fond, l’institution policière, se servant d’actes qui sont des actes individuels, qui sont évidemment répréhensibles, mais qui ne résument pas l’institution policière, et je pense aux forces de l’ordre qui, en de maintes occasions, font face elles-mêmes à la violence, font face elles-mêmes, dans toutes leurs interventions, à une violence qui est croissante dans la société française. Il n’y a pas que les policiers d’ailleurs. Quand vous réfléchissez, vous pensez aux pompiers qui, quand ils vont sur certaines interventions, sont obligés d’être encadrés par des policiers alors que par nature un pompier n’est pas armé, un pompier n’est pas là pour rétablir l’ordre, mais simplement pour porter secours aux personnes. Je partage le sentiment que peuvent avoir les policiers qu’au fond toute l’institution est remise en cause, et il n’y a pas à remettre en cause cette institution, pas plus que les autres, et, au fond, derrière l’institution policière il y a l’institution aussi justice qui est remise en cause dans un certain nombre d’expressions. Il y a des cas individuels qui doivent être condamnés, quand ils sont l’objet de preuves, sur le fait qu’il y a des actes répréhensibles, mais les cas individuels ne créent pas l’institution, et l’institution policière elle travaille dans des conditions qui sont extrêmement difficiles, dans une société qui est extrêmement tendue, et donc c’est ça auquel il faut rendre hommage, et par ailleurs il faut faire en sorte que ceux qui peuvent individuellement procéder à des dérives puissent être sanctionnés, mais il ne faut pas faire un tout d’un cas particulier.
PATRICK ROGER
Non, mais Marc FESNEAU, qu’on soit d’accord ou pas, justement avec ça, du coup les policiers eux-mêmes se sentent aussi un peu trahis et pas soutenus par leur ministre, c’est là où c’est grave aussi sur un plan politique.
MARC FESNEAU
Mais, pardonnez-moi, ce n’est pas qu’on soit d’accord ou pas, ce que je dis devant vous ce sont les faits, la réalité des interventions policières, c'est qu'elles s'effectuent dans des conditions extrêmement difficiles et que dans l'immense majorité des cas elles se font avec des policiers qui prennent des risques, des forces de police qui prennent des risques. Et, par ailleurs, le ministre de l'Intérieur a un dialogue exigeant avec la police, il y a des tas de sujets...
PATRICK ROGER
Des déclarations peut-être un peu maladroites cette semaine, non ?
MARC FESNEAU
Je ne crois pas, il faut peut-être s'en expliquer, et c'est l'objet des rencontres qu'il y a avec le ministre de l'Intérieur, mais je ne crois pas que les sujets qu'on a sur la table sont des sujets tout à fait nouveaux, il y a eu des sujets...
PATRICK ROGER
Christophe CASTANER il peut encore diriger les policiers là aujourd'hui ?
MARC FESNEAU
Mais oui, enfin écoutez, il est ministre de l'Intérieur, il dirige les policiers, il est en dialogue avec eux, il y a des moments qui sont parfois difficiles, quand on est ministre, avec tel ou tel sujet, tel ou tel sujet qui émerge sur la place publique, nous notre responsabilité, comme responsables publics, c'est de faire en sorte d'apaiser les choses, et de respecter les institutions, et de les défendre, parce que la police c'est un élément essentiel de l'ordre, et de l'ordre républicain. Et dans une République, pour protéger les plus faibles, parce que c'est souvent pour ça qu'interviennent les policiers, pour ceux qui sont victimes de cambriolage, de violences, de tous actes qui sont faits par des délinquants, on est bien content de trouver la police, quand on a des terroristes face à nous, on est bien content. Et moi je pense à tous les policiers, et on a vu les images de policiers, au moment de la crise des Gilets jaunes, qui étaient poursuivis, qui étaient mis dans des guets-apens, qui étaient mis dans des situations de risques pour eux qui étaient immenses...
PATRICK ROGER
De l’autre côté il y a eu de la provocation !
MARC FESNEAU
Des provocations de la part des policiers, excusez-moi, ce n’est pas...
PATRICK ROGER
En tout cas on a vu certaines images, puisque si vous commencez à parler des images...
MARC FESNEAU
Non, mais, quand vous faites face à une violence qui est extrême, les moyens de rétablir l'ordre sont des moyens qui sont difficiles, et il faut reconnaître ça, il faut le dire. Ça ne veut pas dire qu'il ne puisse pas y avoir chez les policiers, de façon individuelle, et ponctuelle, des choses qui ne sont pas acceptables, mais c'est ponctuel et individuel, et ce n’est donc pas l'institution qui doit être remise en cause, or je vois des gens qui cherchent derrière cela à remettre en cause l'institution, et moi je considère que comme responsable politique...
PATRICK ROGER
Instrumentalisation par une certaine gauche ?
MARC FESNEAU
Oui, sans doute. Moi je pense qu'il y a un certain nombre de gens qui, derrière des faits individuels, cherchent à remettre en cause, au fond, l’ordre, parce que il y a des tenants du désordre, et moi je trouve que nous sommes dans un pays, et dans un moment, et dans des pays, qui nécessite qu'on rappelle un peu les faits, qu’on remette de l'ordre dans les esprits et que les institutions soient respectées.
PATRICK ROGER
Marc FESNEAU, Conseil de défense ce matin sur la lutte contre le coronavirus, une accélération du déconfinement est envisagée ?
MARC FESNEAU
Ecoutez c’est... évidemment on avait dit qu’en continu, le Premier ministre et le président de la République avaient dit qu'en continu on regarderait l'évolution de la situation, ce matin un Conseil de défense fera l'analyse de la situation sanitaire, avec les points de vigilance, mais aussi les points positifs. On voit bien que le nombre de personnes en réanimation, les cas nouveaux sont plutôt en phase décroissante.
Avec l'œil aussi sur les autres pays, il y a un certain nombre de pays qui ont parfois mal déconfiné, ou pas confiné du tout, je pense au cas du Brésil, où on voit bien que dans ces cas-là le virus ne disparaît pas, et pour le coup prospère, et donc il y a cette vigilance-là, mais on voit bien qu'on est dans une situation, pour ce qui est de notre pays, comme d'autres pays européens, qui permet peut-être d’alléger un certain nombre de dispositifs.
PATRICK ROGER
Selon vous c'est important, on a entendu aussi des gens aussi dans la majorité dire qu'il fallait accélérer aussi la reprise économique, parce que, on l’a vu tout à l’heure, destructions d’emplois ?
MARC FESNEAU
C’est important d'ajuster nos dispositifs au gré de ce qu’est l’évolution épidémique, et si on peut assouplir un certain nombre de choses, c'est bien, parce qu'il y a besoin de reprise économique, et puis il y a besoin pour nous tous, pardon, de reprendre une vie « normale. »
PATRICK ROGER
Quel cap vous attendez de la part du président, Emmanuel MACRON, dimanche soir ?
MARC FESNEAU
Sans doute que le président de la République... je n’ai pas d'élément particulier à vous donner, je ne suis pas là pour donner des conseils au président de la République, mais sans doute, au-delà de ces affaires de déconfinement, au fond de porter une parole qui permette aux Français de retrouver la confiance, après une crise qui a été lourde pour eux d'un point de vue sanitaire, et une crise économique essentielle qui est devant nous, dont il faut qu'on essaie de se relever collectivement et ensemble.
PATRICK ROGER
A propos de prise de parole, l'idée d'une démission du président pour mieux être réélu, l'hypothèse du Figaro Magazine, ça pourrait être une bonne idée ?
MARC FESNEAU
Je vois que la boîte à idées est sortie, que chacun relit la Constitution, que, article par article, on va nous donner toutes les options possibles, alors ça nous permet de nous remettre à jour de la Constitution, je rappelle que dans la Constitution, par ailleurs, il est indiqué que le président de la République est élu pour 5 ans. Donc ce genre de, comment dirais-je, d'hypothèse... Je sens que certains s'ennuient et cherchent toutes les hypothèses possibles à mettre sur la table...
PATRICK ROGER
Peut-être y compris au plus haut niveau, non ?
MARC FESNEAU
Ecoutez, il n’est pas avéré qu’au plus haut niveau cette hypothèse est évoquée, et que, par ailleurs, là aussi il faut respecter les institutions. Le président de la République est élu pour 5 ans, c'est marqué dans la Constitution, et si on s’en tenait à ça, ça serait déjà pas mal.
PATRICK ROGER
Les municipales semblent mal engagées pour La République en marche, c’est le moins qu'on puisse dire, tout semble indiquer aussi qu'il y aura un remaniement. Dans la note de Gilles LEGENDRE on vous change de place, vous, vous pourriez aller à l'Agriculture par exemple, aux Collectivités.
MARC FESNEAU
Pardon de vous rappeler là aussi les institutions, ce n'est ni moi, ni un président de groupe, qui décidons de ce qu'est la composition d'un gouvernement, c'est un dialogue entre le président de la République et son Premier ministre, et donc je n’ai pas de commentaire...
PATRICK ROGER
Mais vous pourriez changer de place, non ?
MARC FESNEAU
Je n’ai pas de commentaire à faire, je considère que quand vous êtes en situation, que vous avez de la chance d'être au gouvernement, vous n'avez pas à faire état de vos désidératas.
PATRICK ROGER
En tout cas il faudra sans doute un remaniement, il y aura sans doute revenir.
MARC FESNEAU
Mais probablement que le président de la République et son Premier ministre regarderont ces choses-là, mais je trouve que vous n'avez pas...
PATRICK ROGER
François BAYROU vous conseille à ce niveau-là ?
MARC FESNEAU
Vous n’avez pas, quand vous êtes ministre, ou responsable politique, à faire de demande, on n'est pas dans un supermarché à dire voilà ce qui m'intéresserait, je pense qu’on est là pour essayer de...
PATRICK ROGER
Mais François BAYROU, que vous connaissez bien, c’est un proche, etc.
MARC FESNEAU
Oui, que je connais bien, je vous confirme.
PATRICK ROGER
Lui, il conseille plutôt un remaniement, il dit qu'il faut un... ?
MARC FESNEAU
Non, je pense que chacun porte l'exigence de regarder comment nous allons affronter les étapes qui sont devant nous, des étapes de crise économique et sociale grave, et des étapes de tensions dans le pays, la question des hommes n'est pas une question première, la question c'est le projet qu'on va porter.
PATRICK ROGER
A l’Assemblée nationale, puisque vous êtes en charge aussi des relations avec le Parlement, est-ce que les réformes vont reprendre, et je pense en particulier à la réforme des retraites ?
MARC FESNEAU
Alors, c'est assez simple. Le président de la République avait indiqué, dans ses prises de parole, que nous suspendions un certain nombre de réformes. Je prends le cas de la réforme des retraites, mais il y a d'autres réformes dont on pourrait parler, la réforme des retraites. Est-ce que le sujet des carrières inégalitaires entre les hommes et les femmes n'existe plus, du fait de la crise du coronavirus ? Est-ce que le fait qu'un certain nombre de gens ayant des pensions de retraite qui soient très faibles n'existe plus ? Est-ce que la question des régimes spéciaux, et du sentiment que ça peut donner d'inégalités entre les Français n'existe plus ? La réponse est non. Les problèmes posés et qu'entendait lever la réforme des retraites, existent toujours. Est-ce qu'il faut remettre le même texte, est-ce qu'il faut regarder, dans la temporalité qui est la nôtre, et le moment de tensions que peut être celui du pays, qu'est-ce qu'on peut faire comme avancées, qu'est-ce qu'on peut retrouver comme dialogue pour essayer d'avancer sur ces sujets ? Je pense qu’il faut mettre ça sur la table. Le sujet de l'équilibre des retraites existe toujours, et donc ce n’est pas un sujet qui était un sujet anecdotique, ce n’est pas un sujet facultatif, c’est un sujet sur lequel il faut qu’on travaille.
PATRICK ROGER
Et est-ce qu’on va travailler cet été à l’Assemblée nationale, parce que ça a été un petit peu freiné, il va y avoir une session extraordinaire ou pas ?
MARC FESNEAU
C'est le président de la République qui porte décret de convocation en session extraordinaire de l'Assemblée nationale et du Sénat, il y aura sans doute une session extraordinaire, à la fois pour continuer la navette comme on dit...
PATRICK ROGER
Vous, en tout cas, vous conseillez ça, en tant que ministre chargé des Relations avec le Parlement.
MARC FESNEAU
Je conseille ça pour une raison simple. Par exemple, le projet de loi de finances rectificative va commencer à être examiné la dernière semaine de juin, pardonnez-moi, ça va donc déborder sur juillet, donc ça va nécessiter une session extraordinaire. Il y a des sujets sur les collectivités locales...
PATRICK ROGER
Et il faut montrer l’exemple aussi en travaillant, quoi, non ?
MARC FESNEAU
Les parlementaires ont montré l'exemple, l'Assemblée nationale et le Sénat ont travaillé toute la période de crise, en format réduit parfois, mais pour des raisons sanitaires, et les parlementaires se sont beaucoup mobilisés, il faut le saluer, de toutes les obédiences politiques, si je peux dire, sur leur territoire, et par ailleurs il y a des textes dont on a besoin, le projet de loi de finances rectificative, et il y a d'autres textes qui seront inscrits à l'ordre du jour, probablement sur le mois de juillet.
PATRICK ROGER
Alors quels textes on pourrait avoir ?
MARC FESNEAU
Alors, le projet de loi de finances rectificative, il y a sans doute la question, mais ça c'est en arbitrage, de est-ce que, on procède à la deuxième lecture sur le texte sur la bioéthique, parce que c'est un texte qui avait été en première lecture à l'Assemblée, en première lecture au Sénat...
PATRICK ROGER
Avec l'ouverture de la PMA ?
MARC FESNEAU
Oui, c’est un texte global, il y a la PMA, mais il n’y a pas que la PMA. C'est un texte qui pose des tas de questions sur la recherche, sur le statut d'un certain nombre de choses, et donc c'est un texte qui a permis un dialogue, qui était un dialogue de confrontation de positions, mais pas de caricature de positions, et moi je me félicite que la première lecture dans les deux Assemblées ait pu se faire dans ces conditions, et donc il n’y a pas de raison qu'on n’essaye pas de poursuivre ce travail. Ça nécessite un peu de temps, il y a forcément un peu de temps, tout ça est à l'arbitrage, mais c'est des sujets qui sont importants.
PATRICK ROGER
Marc FESNEAU, question avec Cécile de MENIBUS.
CECILE DE MENIBUS
Oui, malgré les non-lieux la justice rouvre le dossier d'accusation de viol à l'encontre de Gérald DARMANIN, un coup de frein, forcément, pour ses ambitions politiques que certains voyaient à la place d'Edouard PHILIPPE ?
MARC FESNEAU
Je pense qu'on est sur des sujets de forme, si j'ai bien compris, il y a eu deux non-lieux sur cette affaire de Gérald DARMANIN, au-delà du fait de ne pas commenter les décisions de justice, et donc je ne commenterai pas plus ce genre de... les procédures judiciaires sont en cours, mais moi je connais Gérald DARMANIN...
PATRICK ROGER
C’est quand même le hasard alors qu’on parle de remaniement, il y a du hasard là ou pas, non ? Coïncidence ?
MARC FESNEAU
Moi je ne suis pas non plus complotiste, parce que si je vous disais ce n'est pas le fruit du hasard, qu’est-ce que je mettrais en cause ? La justice au fond, et donc je ne remets pas en cause. Et par ailleurs je renouvelle ma confiance et mon amitié à Gérald DARMANIN...
CECILE DE MENIBUS
Ça tombe mal.
MARC FESNEAU
C'est une question de procédure, il y a eu deux non-lieux sur cette affaire déjà...
CECILE DE MENIBUS
Oui, je l’ai dit, c’est bien de le dire.
MARC FESNEAU
Je n’ai pas dit que vous ne l’aviez pas dit, mais je le redis, parce que c'est bien de rappeler les faits en République, et donc de protéger aussi tout le monde de ce que peuvent être des raccourcis faciles. Il y a eu deux non-lieux sur cette affaire, il y a une procédure qui est relancée pour des questions de forme, si j'ai bien compris, c'est à la justice de faire son travail, mais je répète mon amitié à Gérald DARMANIN.
PATRICK ROGER
Il doit rester au gouvernement, quoi !
MARC FESNEAU
Non, mais attendez... dans quel pays est-on si jamais, dès lors qu'une procédure, de quelle que nature qu'elle soit, entraîne des choses...
PATRICK ROGER
C’est arrivé déjà...
MARC FESNEAU
Oui, mais je pense qu’il faut qu’on essaye de tenir quelque chose de l’ordre de, ce que sont des faits, ce que sont des procédures, et ce que sont les décisions de justice, et on n'est pas du tout dans ces cas-là.
PATRICK ROGER
Bon, on ne bouge pas.
CECILE DE MENIBUS
Et Matignon ou pas, oui, non ?
MARC FESNEAU
Pour qui, pour Gérald DARMANIN ?
CECILE DE MENIBUS
Oui.
MARC FESNEAU
Je ne participerai jamais de la course des petits chevaux à laquelle vous voulez me faire jouer, qui est sympathique, mais...
PATRICK ROGER
Dissolution ou pas de l’Assemblée nationale, ça fait partie aussi... ?
MARC FESNEAU
Mais, vous n’allez pas le faire la panoplie de la Constitution pour m'expliquer qu'on peut dissoudre, que le président de la République...
PATRICK ROGER
Eh ben non, vous êtes en charge des Relations avec le Parlement.
MARC FESNEAU
Non mais, je connais ma constitution un peu, j’ai mon petit vade-mecum, vous n’allez pas me donner toutes les options qui sont possibles, parce que ça, nous faisons collectivement que ne répéter ce que sont l’ordre institutionnel et constitutionnel...
CECILE DE MENIBUS
Dommage, on en avait d’autres.
MARC FESNEAU
La prochaine fois on explorera les autres articles de la Constitution, le référendum, vous auriez pu m’en parler aussi.
CECILE DE MENIBUS
Ah ben justement, tiens !
MARC FESNEAU
Je reviendrai en deuxième semaine.
PATRICK ROGER
Merci Marc FESNEAU, ministre chargé des Relations avec le Parlement, était l'invité ce matin de Sud Radio.