La Conférence pour l'avenir de l'Europe avec Laurence Farreng
Retrouvez la vidéo de l'eurodéputée Laurence Farreng qui revient sur les enjeux clés européens lors de la Conférence pour l'avenir de l'Europe.
La Conférence pour l‘avenir de l’Europe, c’est une occasion unique et sans prix de dire ce que nous voulons pour l’Europe au plan mondial et surtout d’associer les citoyens à la réflexion sur l’avenir de cette institution qui doit devenir une institution plus politique, plus active, et plus coordonnée. Voilà, c’est tout cela, la Conférence pour l’avenir de l’Europe, des ambitions très fortes, mais d’abord il faut la faire connaître, cette Conférence pour l’avenir de l’Europe.
Elle a été lancée le 9 mai, lors de la fête de l’Europe et une plateforme civique et citoyenne a été ouverte pour permettre la participation de tous. C’est aujourd’hui un succès, il y a dix-huit mille contributions en ligne des citoyens qui participent activement. La Conférence pour l’avenir de l’Europe, c’est aussi une vraie conférence, c’est-à-dire une réunion de toutes les instances européennes : les députés, bien sûr, le Parlement, la Commission, le Conseil, le comité des régions, mais aussi les parlements nationaux, et comme je le disais précédemment, ce qui est nouveau, des citoyens qui sont là pour donner leur avis et permettre que cette Europe, elle incarne.
En tant que Parti Démocrate, nous y avons une responsabilité particulière : d’abord, nous l’avons impulsée, nous l’avons initiée fortement à travers le groupe politique européen dont nous faisons partie, Renew Europe, et nous devons dans ce contexte que nous vivons aujourd’hui, de désaffection, de manque de confiance, renforcer encore le lien citoyen. Nous avons des réflexions à mener aussi pour nous demander ce que nous voulons pour nos institutions, comment elles vont évoluer. Est-ce que nous allons aller vers les listes transnationales, est-ce que nous allons pouvoir associer la jeunesse plus étroitement, est-ce que nous allons pouvoir lever la règle de l’unanimité pour faire en sorte de nous doter de vrais outils d’action et d’intervention, c’est-à-dire ouvrir les traités, donc, sur tout ça, nous sommes à la manœuvre et nous devons être influents.
Pour ma part, je m’occupe plus particulièrement des sujets liés à la jeunesse, à la culture et à l’éducation. Là encore, c’est au cœur de la citoyenneté, au cœur de ce sentiment que nous avons de nous sentir européen, de porter des valeurs fortes dans ce monde perturbé aujourd’hui au plan démocratique avec des puissances comme celle de la Chine qui veulent imposer d’autres modèles qui ne sont pas des modèles démocratiques, et donc nous avons sur ces thématiques particulières un rôle très important. Je m’en occuperai plus particulièrement, pour impliquer des jeunes, et cela, moi je souhaite le faire très fortement sur le terrain, dans ma région, pour impliquer aussi les femmes, puisqu'il y a eu beaucoup de contributions mais nous manquons de femmes : 15 000 hommes pour 3 000 femmes.
Donc, là encore, alors que l'on se veut le continent de l’égalité femme-homme, il y aura un grand effort à faire sur ce sujet. Et puis, la culture évidement, puisque que la culture c’est ce qui nous unit, et tout est culture : Il y a cette question de la diversité culturelle, des langues régionales, du poids de la culture européenne dans le monde qui sont des sujets aussi qui vont m’occuper énormément. Voilà, prochain rendez-vous après les étapes qui ont eu lieu, donc 9 mai, juin première constitution, consultation en ligne, prochaine plénière en octobre et d’ici là, des réunions, des réflexions que nous allons animer, chacun, dans nos pays, dans nos circonscriptions.