Erwan Balanant : "Les extrêmes espèrent la mort de la République et que la violence est une solution"
Erwan Balanant, Député du Finistère et Secrétaire Général adjoint du MoDem, est intervenu en séance de QAG à l'Assemblée nationale pour revenir sur les violences contre les élus et la démission du Maire de Saint-Brévin. Revoir son intervention.
Le Groupe Démocrate s'associe au soutien au Maire de Saint-Brévin et à tous les élus de la République mais le Groupe Démocrate est choqué que certains soient restés assis. Nous sommes scandalisés, levons-nous !
Aujourd'hui, les extrêmes sortent de l'ombre, décomplexés, espérant que la République se meurt et que leur violence est une solution.
Le fleuve de notre détermination républicaine et démocratique ne peut se tarir face à des minorités qui n'ont que les armes de la peur et du mensonge pour exister. N'oublions pas notre Histoire. La République est un combat et nos droits, des victoires.
Cette violence assumée, débridée, qui menace les élus, nos institutions, et qui tabasse hier un simple citoyen, ne doit pas devenir la norme et supplanter les véritables actions citoyennes. Notre jeunesse s'engage. Elle fait de son quotidien un combat pour le climat, l'éducation, la solidarité, l'égalité, la fraternité, la liberté. Partout, des initiatives citoyennes voient le jour, et je voudrais ici les remercier pour leur résilience et leur abnégation. Ce sont elles qui maintiennent la flamme républicaine.
C'est à nous de porter ce sursaut civique et leurs énergies aux sommets de nos institutions. Dans cet hémicycle, nous portons tous une part de responsabilité dans ce furieux engrenage.
Certains ont oublié que le débat et le combat politique ne sont pas synonymes de violence.
L'attitude policée de nos collègues du Rassemblement national qui restent assis ne doit pas nous faire perdre de vue que l'extrême droite est un danger pour notre République. Je vous rappellerai les mots de Baudelaire : "La plus belle des ruses du diable est de nous persuader qu'il n'existe pas."
Mais alors, Monsieur le ministre, comment pouvons nous apaiser notre société ?