Jean-Noël Barrot : "Vladimir Poutine a toujours été pour le RN un tiroir caisse et une inspiration"
Jean-Noël Barrot, ministre chargé de l'Europe, était l'invité d'Adrien Gindre dans la matinale de TF1 ce vendredi 1er mars.
Ingérences russes : "Je parle de "girouette" pour le RN parce qu'ils changent d'avis comme de chemises"
Durant son interview, Jean-Noël Barrot, ministre chargé de l'Europe, a déclaré certaines vérités s'agissant des liens existant entre le Rassemblement national et le pouvoir russe. Pour appuyer cette idée, Jean-Noël Barrot décrit que "le RN refuse de condamner l'action de Vladimir Poutine en Ukraine depuis 2 ans et refuse de soutenir l'effort qu'est celui de la France pour aider la résistance ukrainienne."
Les élections européennes revêtent un antagonisme moral majeur entre "d'un côté le camp de la liberté, de la démocratie, de la patrie et de l'autre le camp de la soumission, de la capitulation devant les régimes autoritaires, singulièrement celui de Vladimir Poutine", selon les propos du ministre de l'Europe. Nous pourrions également ajouter, dans ce panel des caractéristiques du Rassemblement national, le vice et l'ignorance dont ils font preuve, spécifiquement depuis le début de la crise agricole. Le vice-président du MoDem clarifie les intentions du RN en disant qu'il "essaye d'instrumentaliser la colère des agriculteurs pour des motifs électoraux, alors que le RN s'est très peu intéressé à la situation de nos paysans."
Au delà de cette relation complémentaire entre Moscou et le parti de Madame Le Pen, la Russie entreprend régulièrement des opérations de déstabilisation des régimes démocratiques européens, et en premier lieu, la France. Jean-Noël Barrot précise la nature des ces attaques : "Le président de la République a créé en 2021 un service s'appelant VIGINUM, dont la mission est de détecter les manœuvre qui visent à déstabiliser l'opinion publique en France et à affaiblir le soutien public à l'Ukraine". Il conclu en illustrant son propos.
Quelques exemples : la polémique des punaises de lit qui a été artificiellement amplifiée sur les réseaux sociaux par des comptes dont il a été établi qu'ils sont d'inspiration ou d'origine russe, avec même un lien faux créé entre l'arrivée de réfugiés ukrainiens et la diffusion des punaises de lit.