Marc Fesneau : "Les effectifs de l'Institut français du cheval et de l’équitation seront stabilisés"
Lors d'un déplacement à Saumur le vendredi 7 juillet, le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a accordé au Courrier de l'Ouest un entretien sur le contrat d’objectif et de performance de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) pour la période 2023-2027 qu'il s'apprête à signer.
Le Courrier de l'Ouest : Le contrat d’objectif et de performance préfigure la politique gouvernementale pour la filière équine. Quels défis l’IFCE aura à relever ces prochaines années ?
Marc Fesneau : D’une certaine manière, ce sont autant de défis que l’IFCE relève déjà depuis toujours et qui viennent concrétiser l’ambition du gouvernement en la matière.
Ce sont des choses qui ne sont pas toujours visibles mais qui demeurent importantes, comme l’identification des équidés, le renforcement des contrôles dans les élevages, l’expertise et la diffusion de l’information mais aussi l’offre de formation dans la filière.
Quels moyens seront alloués à l’IFCE pour ces objectifs ?
Afin de donner de la visibilité à la structure jusqu’en 2027, nous souhaitons stabiliser les effectifs dans le cadre du contrat d’objectif et de performance, ce qui n’est pas anodin dans un contexte général où la tendance est plutôt à la baisse (l’IFCE compte actuellement près de 700 salariés, contre 900 il y a quelques années, N.D.L.R.).
La filière pourra compter sur le soutien de l’État mais aussi des Régions, parties prenantes dans cette politique générale.
En 2021, une campagne intitulée Le Cheval recrute avait été lancée pour résorber le problème de pénurie de main- d’œuvre au sein de la filière. Qu’en est-il aujourd’hui ?
On poursuit dans ce sens. Ce travail doit s’inscrire dans le temps. On a assisté à un phénomène d’érosion, avec une attractivité descendante. Nous sommes actuellement dans une situation plutôt stable.
Mais nous devons continuer sans relâche pour stopper cette érosion, avec la formation comme levier. Là encore, nous devons penser la filière en tenant compte des différents usages et des sujets communs qui la composent.