Portrait de Marie-Ève Tayot, une élue dynamique, engagée et inspirante pour Limoges
Arborant un sourire constant, douée d’une énergie communicative, Marie-Ève Tayot se définit comme un chat noir qui rit. Conseillère municipale de Limoges déléguée à l’université, à l’enseignement supérieur et à la recherche, elle est également chargée de mission Innovation et Transformation Numérique pour la région Nouvelle-Aquitaine. Portrait.
C’est avec des souvenirs plein la tête qu’elle évoque ses souvenirs d’enfance. D’une mère mauricienne et d’un père gabonais, elle naît en France et arrive au Gabon alors qu’elle n’est encore qu’un nourrisson. Elle grandit ainsi avec une sensation de liberté incroyable et les valeurs clés de travail et de partage qu’elle retrouve au sein de son éducation chez les prêtres. Mais en 1990, avec les révolutions en Afrique Centrale et la fermeture de l’Université de Libreville, capitale du Gabon, elle retourne en France, à Limoges, pour continuer ses études en toute sérénité.
À son arrivée dans la capitale de la porcelaine, Marie-Ève s’épanouit rapidement. Elle se lie très vite à cette ville qu’elle décrit comme un endroit précieux, où il fait bon vivre. Elle décrit d’ailleurs les Limougeauds comme un peuple accueillant qui pourrait se retrouver dans l’expression « Finissez d’entrer ».
Limoges est une deuxième maison pour moi. J’y retrouve tout l’équilibre et la qualité de vie qui me sont chers, le charme d’une grande ville à la campagne avec toute l’offre de services publics et une offre culturelle dont on peut avoir besoin.
Elle poursuit ainsi ses études dans le Limousin, en préparant une thèse de sciences du langage. En 1997, durant sa dernière année de thèse, elle participe à un concours de création d’entreprises organisé par la Région Limousin et découvre le sujet de l’intelligence économique. Cette expérience de six mois la pousse à s’inscrire, après l’obtention de son doctorat, au Centre universitaire d’enseignement du journalisme (CUEJ) de Strasbourg pour suivre un DESS en « gestion et technologique de l’information » en vue de monter sa propre entreprise. Dès lors, Marie-Ève Tayot ne va avoir de cesse de bouger à travers toute la France.
Cinq ans sur les technologies de l’information et de la communication auprès du préfet de la région Alsace, puis une expérience courte comme chef de projet d’un pôle d’excellence sur la créativité numérique à Valenciennes. Marie-Ève enchaîne les expériences à travers la France mais revient finalement là où elle a fait ses études en s’attelant, pendant 3 ans, au développement de Dorsal, de l’Aliptic et des espaces publics numériques pour le compte du Conseil régional du Limousin. Mais Marie-Ève ne peut rester en place et repart à Lyon pendant deux ans, puis à Châlons-en-Champagne avant d’atterrir à Bordeaux.
Ma meilleure expérience ? C’est mon travail en tant que responsable communication du pôle économique de la région Aquitaine. J'ai participé à la fusion des régions et aux élections régionales... C’était très fatigant mais tellement stimulant.
Et la politique alors ? Marie-Ève Tayot retrouve des valeurs qui lui sont chères au Mouvement Démocrate, aussi bien en termes de tolérance que d’intelligence. Une intelligence qu’elle décrit dans l’ouverture d’esprit, l’équilibre, l’écoute, l’acceptation loin des dogmes partisans traditionnels. Dès lors, elle se laisse tenter par l’aventure quand elle se fait approcher par Nadine Rivet, actuelle adjointe à la petite enfance de la mairie de Limoges, et décide de faire campagne à ses côtés pour l’élection d’Émile Roger Lombertie. Conseillère municipale, déléguée à l’enseignement supérieur et aux relations avec l’université, Marie-Eve souhaite renforcer et enrichir le partenariat entre l’Université et la ville de Limoges.
Les jeunes viennent mais ils ne restent pas. Nous devons les faire travailler et résider de façon permanente sur le territoire en les intégrant le plus possible.
La crise sanitaire a mis en exergue la précarité étudiante et leurs difficultés psychologiques. Marie-Eve souhaite travailler à la mise en œuvre de dispositifs structurants en faveur des étudiants.
D’autre part, elle réfléchit avec la Métropole de Limoges et ses collègues, pour que les étudiants fassent le choix de rester à Limoges après leurs études. Elle reste persuadée que l’une des clés pourrait être les relations gagnantes entre entreprises, université et collectivités.
Marie-Eve a fait du « Carpe Diem » sa devise. Elle vit son expérience d’élue comme une expérience unique et intense.