Marie-Pierre Vedrenne : "On essaie de renforcer les liens avec les Français établis à l’étranger qui sont des points de relais importants"
Marie-Pierre Vedrenne, députée européenne et vice-présidente de la commission du commerce international au Parlement européen, était questionnée par LesFrancais.press à moins d'un an des élections européennes, dans le cadre d'une série d'entretiens de députés européens français. Revoir son portrait.
Je suis Marie-Pierre Vedrenne. Je suis co-présidente de la délégation de l'Europe Ensemble au Parlement européen, la délégation de la majorité présidentielle française.
J'ai été élue comme mes collègues en 2019 et au Parlement européen, je suis vice-présidente de la Commission du commerce international et membre de la commission emploi et affaires sociales. J'ai une commission qu'on connaît peu, la commission des pétitions.
Qui s'intéresse aux expatriés dans votre délégation ?
La focale sur les Français de l'étranger, elle a été renforcée dans notre délégation parce que nous avons aussi des collègues qui viennent de régions d'Outre-mer.
Donc on se rend bien compte qu'on ne parle pas que et qu'on n'agit pas que seulement pour la France de l'Hexagone, mais bien pour aussi les Français de l'Outre-mer et aussi les Français de l'étranger.
Les Français de l'étranger se sentent-ils concernés par le Parlement européen ?
Je pense que la concrétisation, vis-à-vis de l'action de l'Union européenne est très différente d'une personne à l'autre, en fonction des sujets et en fonction de votre travail, en fonction de votre rapport au sentiment d'appartenance à l'Union européenne. Donc, parfois, effectivement, le sentiment d'éloignement du centre de décision peut compter. Mais ce n'est pas que ça qui fait que vous vous sentez européen.
Donc là encore, je pense que c'est propre à chacun, quelle que soit justement la distance géographique vis-à-vis des institutions européennes.
Travaillez-vous directement avec des Français de l'étranger ?
On essaye véritablement de renforcer le lien avec justement les Français qui sont établis à l'étranger et qui sont des points de relais extrêmement importants.
Parce que nous, on n'est pas sur place justement, et d'avoir le retour spécifiquement pour notre Commission du commerce international, c'est extrêmement important. Je pense qu'il faut renforcer justement nos échanges. C'est ce qu'on essaye de faire. Ça peut être quand on est en mission justement dans les différents États tiers, pour davantage échanger et renforcer leur participation.
Au MoDem, le sujet "Français de l'étranger" est-il relégué à la fin des réunions ?
Nous avons aussi des parlementaires et des Français de l'étranger, à la fois dans nos bureaux exécutifs, à la fois quand on a des échanges, quand on se retrouve pour nos universités d'été en Bretagne, à Guidel.
Du coup, on a, en plus, cette sensibilité, je crois, forte au Mouvement démocrate, de bien prendre en considération toute la spécificité de nos territoires. Donc ce n'est pas quelque chose qui vient à la fin de l'ordre du jour. C'est quelque chose qui égrène tout l'ordre du jour.
Les expatriés, est-ce une chance pour la France ?
C'est véritablement, justement, une opportunité à la fois pour justement les Français qui sont établis à l'étranger, mais pour la France plus globalement, d'être présente sur tous les continents, d'être en fait le symbole d'une ouverture. Et ça, je crois que c'est véritablement une chance. La question se pose pas en fait !