La nécessité des "sanctions antipersonnel" pour stopper Vladimir Poutine
Jean-Louis Bourlanges, député des Hauts-de-Seine et président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale, était l'invité de la matinale d'Europe 1. Il est revenu sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a insisté sur la nécessité de prendre des "sanctions antipersonnel" face à Vladimir Poutine. Interview.
Vladimir Poutine est-il inarrêtable ? Alors que les sanctions économiques ne semblent pas stopper la progression des forces russes en Ukraine, aux portes de la capitale Kiev, Jean-Louis Bourlanges, le président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, a estimé sur Europe 1 que des "sanctions antipersonnel" seraient plus efficaces. L'objectif est de viser financièrement Vladimir Poutine, son entourage, ou encore les oligarques russes. "Et je crois qu'il faut aller très loin", a enchéri le député du MoDem dans l'émission Europe Matin vendredi.
Saisir les biens des oligarques russes
S'il n'est pas "à la table des discussions" dans le dossier ukrainien, Jean-Louis Bourlanges a expliqué qu'il fallait "par exemple, prendre les villas splendides des oligarques, les capitaux, les capacités de voyages... Les propriétés de tous ces gens être prises." Une position similaire, entre autres, à celle du socialiste Raphaël Glucksmann.
Au micro de Lionel Gougelot, Jean-Louis Bourlanges s'est également étonné "qu'il y ait une espèce d'immunité accordée au chef suprême. En bon procès, on ne punit pas les complices plus sévèrement que l'auteur principal." S'il a souligné que tout cela "devrait être discuté", le député du MoDem a évoqué "une assez grande difficulté (de la communauté internationale) de se mettre d'accord entièrement d'accord sur le détail, compte tenu des retombées."
À retrouver intégralement sur Europe 1.